Coronavirus : nouvelle interdiction de cours en présentiel dans la formation continue


Depuis dix jours maintenant, une obligation générale de port de masque est en vigueur dans la formation continue. Aujourd’hui, le Conseil fédéral a encore renforcé les mesures contre la propagation du Coronavirus et interdit l’enseignement en présentiel à partir du 2 novembre. Cela a de graves conséquences économiques pour le secteur de la formation continue.

Dans le cadre des nouvelles mesures de lutte contre la pandémie de corona, le Conseil fédéral a décidé aujourd’hui qu’à partir du 2 novembre, les cours de formation en présentiel dans les établissements de formation continue seront interdits jusqu’à nouvel ordre.

L’interdiction ne s’applique pas aux activités d’enseignement qui sont « une composante nécessaire d’un programme éducatif structuré et pour la mise en œuvre duquel une présence sur place est requise ». La FSEA clarifie actuellement avec les autorités fédérales compétentes la manière dont l’exemption doit être interprétée dans le contexte de la formation continue.

Les cours individuels restent possibles

Le renouvellement de l’interdiction de présence est un coup dur pour le secteur de la formation continue. L’enquête menée par la FSEA auprès des prestataires durant l’été 2020 a montré que le secteur s’attend à une baisse de son chiffre d’affaires de près de 30 % pour 2020. Compte tenu du renouvellement de l’interdiction de cours en présentiel, les pertes seront désormais encore plus importantes.

La FSEA s’efforce de trouver des solutions avec le gouvernement fédéral pour s’assurer que les conséquences économiques pour le secteur de la formation continue soient amorties. Cela comprend une aide directe aux prestataires de formation continue, la reprise immédiate des prestations de remplacement du revenu pour les travailleurs indépendants dans le secteur de la formation continue et des mesures visant à promouvoir la participation à la formation continue.

La FSEA soutient les prestataires de formation continue dans la conversion de leurs offres à l’enseignement numérique.