Une stratégie fédérale d’assouplissement avec un point positif pour la formation continue


Le Conseil fédéral a communiqué aujourd’hui des informations sur sa stratégie d’assouplissement. Dans la première étape d’ouverture à partir du 1er mars, le règlement relatif à la formation continue restera inchangé. Toutefois, si la situation épidémiologique évolue positivement dans les prochaines semaines, le Conseil fédéral « envisagera un enseignement en face à face dans les universités » à partir du 22 mars. La FSEA part du principe que cela signifie que l’enseignement en présentiel sera de nouveau autorisé dans le secteur de la formation continue.

Comme prévu, les premiers assouplissements décidés par le Conseil fédéral lors de la séance d’aujourd’hui, à partir du 1er mars, n’auront pas d’incidence sur les règles actuellement en vigueur pour la formation continue. L’interdiction de l’enseignement en face-à-face continuera à s’appliquer, selon l’ordonnance COVID-19, art. 6d.

Pour la deuxième étape d’ouverture, le Conseil fédéral a cependant donné un signal positif pour la formation continue. Si la situation épidémiologique évolue positivement dans les prochaines semaines, le Conseil fédéral « envisagera également l’enseignement en face à face dans les universités » à partir du 22 mars.

La FSEA part du principe que l’enseignement post-obligatoire sera traité de la même manière que les établissements d’enseignement supérieur et que, par conséquent, l’enseignement en présentiel sera à nouveau autorisé dans le secteur de la formation continue. Elle invite la Confédération à préciser sa stratégie d’assouplissement et à mentionner explicitement la formation continue.

Le secteur de la formation continue souffre massivement de l’interdiction actuelle de l’enseignement en présentiel. L’enquête de la FSEA sur la situation du Coronavirus a montré une baisse des ventes d’environ 30% pour le secteur en 2020. De nombreux prestataires se trouvent actuellement dans une situation économique extrêmement difficile.