La formation professionnelle supérieure remplit, dans plus de la moitié des cas, les attentes de ses participantes et participants: elle leur permet d’avancer dans leur carrière et d’obtenir un meilleur salaire. C’est ce qui ressort d’une nouvelle enquête réalisée par l’Office fédéral de la statistique.
Lorsqu’on décide de suivre une formation professionnelle supérieure (FPS), on le fait en principe dans une intention précise. Comme le montrent les résultats de l’enquête sur la formation professionnelle supérieure réalisée par l’Office fédéral de la statistique (OFS) auprès des diplômé·e·s de 2020, c’est l’intérêt porté à la matière enseignée qui motive en premier lieu les participantes et participants. Mais pour les trois quarts des personnes interrogées, le souhait d’amélioration des perspectives de carrière a également été décisif. Une proportion presque aussi élevée affirme avoir suivi une formation professionnelle supérieure en vue d’accroître ses chances sur le marché du travail.
Par ailleurs, plus des deux tiers des personnes diplômées ont déclaré avoir voulu ainsi augmenter leur salaire. Enfin, un quart d’entre elles se sont lancées dans une telle formation en vue de se préparer à un nouveau domaine d’activité.
Effets positifs
Comme le montre le sondage, plus de 60 % des diplômé·e·s d’une haute école spécialisée (HES) ont affirmé que la formation avait eu un effet positif sur leur salaire. C’est aussi le cas pour un peu plus de 50 % des personnes ayant obtenu un brevet fédéral (BF) et environ 58 % de celles ayant obtenu un diplôme fédéral (DF).
Même si l’ampleur de cet effet varie d’un individu à l’autre, la formation professionnelle a également produit un effet positif sur l’influence exercée par les personnes concernées au sein de leur entreprise, l’obtention d’un poste de direction, l’élargissement des responsabilités ou la prise en charge de tâches plus ambitieuses. Une amélioration des perspectives de carrière a été enregistrée chez pas moins de 46 % des personnes diplômées de HES (environ 37 % pour le BF et presque 49 % pour le DF).
Soutien de l’employeur
Toute personne souhaitant suivre une formation professionnelle supérieure ne doit pas nécessairement subvenir seule à l’intégralité des frais. Comme l’indique le sondage, 31 % des candidates et candidats à un diplôme de HES ont bénéficié, pour leur formation, d’un soutien financier de la part de leur employeur. Pour les candidates et candidats à un BF, ce chiffre s’élevait à 41 %, et 48 % pour le DF.
Importance des subventions fédérales
Depuis janvier 2018, les personnes suivant des cours qui préparent à un examen fédéral reçoivent un soutien financier direct de la Confédération. La condition est que ce cours se trouve sur la liste des cours préparatoires. Plus de trois quarts des individus diplômés en 2020 ont reçu des subventions fédérales. Celles-ci leur ont permis de couvrir environ 40 % des coûts de leur formation. Lorsque les candidates et les candidats recevaient aussi bien des subventions fédérales qu’une aide de leur employeur, leur part au coût de la formation se réduisait à environ 15 %.
En 2020, les coûts moyens des cours, du matériel et de l’examen final se situaient entre 13’600 francs (HES) et 19’700 francs (DF) pour une formation professionnelle supérieure.
Image : OFS