Le négationnisme, l’euphémisation ou encore l’oubli (délibéré ou involontaire) : tous ces défis affectent fortement les métiers de la transmission, non seulement à l’école pour les enseignants, mais aussi pour les formateurs et formatrices d’adultes.
Cette revue de l’Université de Genève, parue en octobre 2020, fait le point sur le rapport à la vérité dans l’éducation par le biais de différents articles. La revue est structurée sur trois plans :
a) la vérité comme problème
b) la vérité comme enjeu d’éducation
c) la vérité à propos de l’éducation.
Chacun des articles apportent un éclairage différent, souvent orienté pour les enseignants du primaire ou du secondaire. Nous soutenons toutefois à la FSEA que la thématique et les pistes discutées dans cette revue peuvent également nourrir la réflexion sur la thématique dans le domaine de la formation des adultes.
« L’infodémie » actuelle pose de réels défis, dans un contexte de « crise des horizons d’attente » comme le décrivent les auteurs. Ils rajoutent « Le rapport à l’avenir d’une société, quand il est troublé comme il l’est dans notre présent, favorise d’autant plus l’expression de post-vérités, « infox » ou théories du complot. […] L’une des manières de ne pas se laisser piéger (…) consiste peut-être à interroger en priorité ce qui est possible et nécessaire en termes d’actions dans le présent, sur des échelles micros comme sur des échelles macros. » (page 9, Introduction : Un recul pour mieux sauter?, de Charles Heimberg, Olivier Maulini et Frédéric Mole, Unige).
Revue complète en accès libre sur ce lien.